La maison des Arts et Métiers qui se situe dans le XIVeme
arrondissement de Paris subit depuis ce lundi des travaux de réhabilitation.
Juste avant le début des travaux, les murs nus de cet immense espace atypique
de 2000m², composé de pas moins de 355 pièces, avaient été mis à disposition de
nombreux artistes de rue et graffeurs. Ils ont travaillé sans relâche du 8
juillet jusqu’au 15 juillet, jour de vernissage, afin de donner vie à une
exposition éphémère de peintures de rue. Et ce ne sont pas que les murs que les
artistes ont utilisés pour s’exprimer, ils ont aussi recouvert les sols, les
escaliers et même les plafonds des sept étages du bâtiment. Les œuvres
éphémères étaient vouées à disparaitre après un seul week-end d’exposition,
mais cela n’a pas empêché les artistes invités de se surpasser afin de réaliser
des fresques gigantesques et complexes qui ont ravi les visiteurs durant tout
le week-end dernier. L’exposition, qui était une première sur le campus de
l’Université de Paris, a été organisée par The Wall en partenariat avec l’UE ENSAM, Kesadi, Newarty’s
& AllCity. Elle a remporté un franc succès, tant auprès des artistes
qu’auprès des spectateurs.
mardi 26 juillet 2016
vendredi 8 juillet 2016
Mademoiselle Maurice colore Paris
Mademoiselle Maurice, jeune
artiste parisienne, a trouvé un nouveau terrain de jeu : la cité Paul
Bourget dans le XIIIème arrondissement de Paris. Ce quartier en pleine
modernisation lui a offert un support de choix pour exprimer son art : un
bâtiment voué à être détruit dans un avenir proche afin de faire place neuve à
des constructions plus modernes. Ses dimensions de 15m de haut et de 140m de
long ainsi que sa façade entièrement repeinte en noir par l’artiste pour
l’occasion, lui ont permis de recevoir cet été la plus grande fresque jamais
réalisée à Paris. Cette dernière, intitulée « Cycles Lunaires »
couvrant une surface de 2000m² est exclusivement composée de pas moins de
15.000 origamis aux couleurs vives, matériau de prédilection de l’artiste, qui
donnent à la réalisation un effet pétillant de relief et de joie de vivre.
L’œuvre éphémère, réalisée en collaboration avec la galerie d’art Mathgoth,
représente dans cet espace atypique l’espoir d’un avenir meilleur auquel
peuvent s’attacher les habitants durant la période de restructurations du
quartier.
PHOTO ©DR
mardi 5 juillet 2016
Le blé de Gad Weil envahit la Place Vendôme
L’artiste plasticien Gad Weil a
réalisé une œuvre titanesque Place Vendôme à Paris. Cette réalisation visible
jusqu’au 7 juillet et baptisée « Blés Vendôme » est financée par la
maison Chanel. Elle couvre 2.800 m² et comporte pas moins d’un million d’épis
de blé plantés dans plus de 120 m³ de sable. Six cents personnes ont été
mobilisées pour cette installation hors du commun et 4 tonnes de peinture ont
été utilisées afin d’enluminer chaque épi. Cet espace atypique de végétation en
plein cœur de la ville est selon l’artiste destiné à pousser les visiteurs à
s’interroger sur le rapport ambigu entre l’homme est la nature. Gad Weil n’en
est pas à son coup d’essai, en effet, cette exposition s’inscrit dans une œuvre
plus large, nommée Nature Capitale, dont cette installation est le troisième
opus. En 1990, il avait déroulé en collaboration avec Dominique Menut près de 2
hectares de blé sur les Champs-Elysées, qui avaient ensuite été moissonnés par
1.500 agriculteurs. Et en 2010, toujours sur les Champs-Elysées, il avait
installé avec Laurence Médioni 8000 parcelles agricoles et forestières qui
avaient accueilli plus de 2 millions de visiteurs.
Photo GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP
dimanche 3 juillet 2016
Brecht Evens dessine Paris
Pour célébrer son attachement au
voyage et à la liberté, la Fondation Louis Vuitton édite chaque année un Travel
Book dans lequel elle confie à un artiste le soin de nous faire découvrir des
villes ou des lieux emblématiques sous un regard nouveau. Cette année, c’est au
talentueux Brecht Evens que la Fondation a choisi de commander les
illustrations de son guide de voyage, dans lequel le jeune artiste nous
présente sa vision colorée de la ville de Paris. De l’architecture maussade et
grisonnante de la capitale à ses aquarelles fraîches et pétillantes, il n’y a
qu’un pas dans l’imaginaire de ce jeune peintre belge. Dans ce livre, il
choisit de mettre l’accent sur le côté humain dans des scènes fugaces plutôt
que sur les monuments classiques représentatifs de la Ville Lumière, ce qui
procure au lecteur une image vivante de la ville, contrairement au rendu
qu’aurait provoqué le statisme des bâtiments iconiques, des espaces atypiques
et des lieux d’exception tels la tour Eiffel, le Musée du Louvre ou l’Arc de Triomphe.
Ayant une grande expérience dans la bande dessinée avec ses trois tomes déjà
édités (Les Noceurs, Les Amateurs et Panthère) et deux autres en préparation,
l’illustrateur démontre ici encore qu’il peut raconter des histoires et faire
ressentir des tourbillons d’émotions uniquement au travers de ses peintures
qui, parfois, affichent des airs de Chagall, de Matisse ou encore de Breughel.
Photo © Guillaume Lechat/lesoir.be
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